La fonction première d’une entreprise est de générer des profits. Sans profits, une entreprise n’est pas en mesure d’assurer sa pérennité à long terme. La bulle techno des années 2 000 illustre bien cet état de fait.
Cependant, lorsque l’on parle de profits, ceci ne veut pas dire profits à tous prix et au détriment de la sécurité des travailleurs ou des communautés avoisinantes. Nous sommes loin des conditions de travail de l’Ère de la naissance industrielle.
Pourquoi ces deux rappels ? Il y a une pression qui est exercée sur les entreprises pour les rendre responsable du bonheur des employés. Nous pouvons observer que les gens ont des vies personnelles bien remplie, que les interactions avec les membres de leur famille diminuent, que les interactions avec leurs amis se passent de plus en plus dans le virtuel et que le seul endroit où les gens ont des interactions avec des humains, c’est dans leur milieu de travail. Il y a cet appel qui est observé dans les entreprises de s’occuper du bonheur. Certaines entreprises ont un vice-président du bonheur. Ces principales tâches sont d’organisées des jeux, du divertissement, en bref s’assurer que les employés passent du bon temps au travail et qu’ils aient du plaisir.
Malheureusement, ceci n’est pas le bonheur. Le bonheur est avant tout un état d’esprit. Un état d’esprit où règne une satisfaction du devoir accompli et un état de plénitude. Ceci ne veut pas pour autant dire qu’il n’y a pas de problèmes ou d’irritants dans une vie. Ceci veut dire qu’une personne possède suffisamment de confiance en elle-même et en la vie pour qu’elle affronte ce que la vie lui envoie pour progresser.
L’appel lancer aux entreprises est d’offrir une sécurité émotionnelle afin de permettre à des personnes aux prises avec des défis que la vie leur envoie de les aider à cheminer pendant une période trouble. Nous avons beau demander que ce qui est personnel reste à la maison et ce qui est professionnel reste au travail, mais la maison suit souvent au travail comme le travail se rend à la maison. La direction devrait donc faire une tournée des employés et leur rappeler que s’ils vivent des situations difficiles, l’entreprise pourra les accommoder et les accompagner dans leurs démarches. Dans bien des cas, le simple fait de savoir que la personne n’est pas seule, elle se sentira mieux. C’est ça la sécurité émotionnelle à offrir en entreprise et c’est bien plus puissant que la voie du divertissement. Une fois la graine semée, l’effet pourra se faire sentir dans quelques jours ou dans quelques semaines, mais l’effet sera positif.
Cette sécurité émotionnelle en entreprise sera la fondation idéale afin que les employés sortent de leur zone de confort. À tous les jours, une personne soucieuse de progresser dans la vie ou en affaires devrait chercher à sortir de sa zone de confort. Lorsque l’on ne sort pas de sa zone de confort, nous sommes en train de reproduire ce que nous avons fait hier. Si demain, nous effectuons encore ce que nous avons fait hier, nous restons dans notre zone de confort, sans progression.
Pendant ce temps, nos concurrents sont en train de sortir de leur zone de confort. Nos concurrents cherchent à progresser et finissent par nous dépasser. En nous dépassant, notre zone de confort deviendra de plus en plus petite et éventuellement plus rien ne sera confortable. Ce sera la fin de sa zone de confort … et la fin de son entreprise.
La zone de confort est similaire à un muscle : en ne l’entraînant pas, elle s’atrophie. Pour l’entraîner, cliquez ici
Sortir de sa zone de confort ne veut pas dire tout foutre en l’air et de recommencer à zéro. Cela implique qu’une personne est en mesure de réaliser une tâche pour laquelle elle n’est pas très à l’aise. Il s’agit de passer par-dessus ses craintes ou ses peurs pour réaliser ce genre de tâches : de prendre la parole en public, de participer à une activité de réseautage, de solliciter une rencontre avec un prospect, de faire un suivi avec un client insatisfait, de rencontrer un employé pour une critique constructive et bien d’autres.
Chaque jour, une sortie de sa zone de confort devrait être envisagée. De cette manière, la zone de confort devient de plus en plus large. C’est comme ça qu’une personne repousse ses limites et maintient son avance sur la compétition. En bref, sortir de sa zone de confort ne devrait pas être l’exception, mais la norme pour toute personne qui désire progresser ou faire croître son entreprise.
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