Une qualité essentielle d’un gestionnaire est de faire preuve d’ouverture d’esprit. Cette ouverture d’esprit est ce qui permet à des entreprises de se réinventer, de croître et d’attirer les nouveaux talents. À l’inverse, la fermeture d’esprit entraîne un long périple vers la fermeture des entreprises et constitue un principe contre les saines pratiques en gestion d’entreprise.
Kodak, impact de l’étroitesse d’esprit
Un classique dans les études de cas en management est le cas de Kodak. Manufacturier de caméras et leader mondial dans le développement de film, Kodak n’existe plus. En 1975, un ingénieur travaillant pour la compagnie Kodak a inventé la caméra numérique. Il a essuyé un refus catégorique de la part de ses gestionnaires afin de commercialiser ce nouveau produit. Ces gestionnaires ont fait preuve d’étroitesse d’esprit en répondant que Kodak était un fournisseur de matériel pour le développement de film. La compagnie n’avait pas besoin d’une caméra numérique. En 2012, Kodak a dû faire faillite et bien qu’elle soit toujours en opérations, elle se cherche.
Ford, être à l’écoute
Lee Iacocca, employé chez Ford, entame une série de rencontres avec des concessionnaires afin de leur demander ce que les clients demandent. De ces rencontres, il en ressort que ce qui est demandé est une petite voiture performante tout en ayant un prix accessible. De ces rencontres émergent la naissance de la Ford Mustang en 1964. Il ne faut surtout pas oublier que M. Iacocca était employé de Ford, mais il a su convaincre la haute-direction d’investir dans le développement d’un nouveau modèle.
Des employés ont parfois d’excellentes idées, mais se butent à un gestionnaire ayant une forte fermeture d’esprit. Le fait d’avoir une ouverture d’esprit aurait certes permis à ces compagnies de se transformer et de s’adapter aux nouvelles exigences du marché ou aux nouvelles technologies. Les bonnes idées ne viennent pas toujours de la haute-direction, mais peuvent parfois venir des employés. Un gestionnaire à l’écoute de ses employés saura être à l’affût de nouvelles opportunités, s’il a l’esprit ouvert et s’il prend le temps d’écouter, de reconnaître leur contribution sous forme de boni.
Bonis pour des équipements
Vos employés vivent des irritants ou des frustrations par rapport à certaines méthodes de travail ou de vos équipements. Ainsi un employé qui fait une suggestion pour permettre des économies d’échelle dans votre organisation pourrait recevoir un pourcentage de cette économie. Ceci stimule les employés à faire des suggestions ou lieu de simplement critiquer.
Consultation
Vos employés sont vos experts en interne. Lorsqu’une situation problématique est vécue et qu’un besoin pressant se fait sentir pour trouver rapidement une solution, organiser une consultation avec les employés concernés. Cette manière de faire permet de les mobiliser et leur permettre qu’ils se sentent impliquer dans la réflexion et éventuellement dans l’implantation de la solution préconisée. Dans certain cas, un bon service de traiteur fera l’affaire.
Idées
Demander à vos employés de soumettre des idées de changements, des projets ou des nouveaux produits ou service à considérer. Lorsque cette idée est choisie par la direction, l’employé pourra recevoir un boni pour son idée, mais recevra certainement une grande satisfaction que ses idées soient considérées.
Ces trois méthodes sont simples à implanter dans une organisation. Elles permettent de stimuler la créativité des employés et leur donner une certaine forme de satisfaction que leur apport est pris en considération. Enfin, comme ils ont été consultés ou que la solution vient d’eux, il y a bien moins de résistance aux changements.
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