Une culture de valorisation de l’échec

Nous voyons de plus en plus une forme de valorisation de l’échec. Dans le milieu des technologies de l’information, en particulier, il y a même l’apparition d’une culture de l’échec avec le Fail Fast et autres activités prônant l’échec. Les principes sont que si un groupe de personne voit que leur projet déraille, ce groupe a intérêt à abandonner rapidement afin de partir une autre Start-Up. Cet échec était un apprentissage et la prochaine création d’entreprise sera meilleure car ils ont appris et ne vont pas refaire les mêmes erreurs.

valorisation de l’échec

Si le but de cette valorisation de l’échec est d’apprendre, force est d’admettre que pour apprendre, l’échec est parfois évitable. Dans la vie, il y a deux manières d’apprendre. Une personne apprend en regardant ce que les autres font, en s’informant ou prenant des formations et ainsi cette personne apprend par la sagesse en acquérant le savoir et les connaissances que les autres vont lui transmettre. Cette manière de faire lui permettra de faire des ajustements et d’éventuellement connaître le succès. Dans le cas contraire, je fais mes propres expériences, j’apprends à apprendre par la souffrance et j’apprends inévitablement par l’échec. À force d’échecs, ma connaissance s’améliore et je finis par connaître le succès.

Dans les deux cas, il s’agit d’apprendre à faire des deuils. Si une personne est capable de faire des deuils à tous les jours, elle accepte la situation qui se présente et accepte de faire des modifications. Dans le cas contraire, elle refuse de voir la réalité telle quelle se présente, fait preuve de ténacité, de courage ou d’entêtement et se dirige directement vers le gouffre de l’échec.

Comme le dit Pierre-Yves McSween :

« Le deuil est comme un vaccin. On se l’administre à petites doses pour finalement vivre le deuil ultime : celui de sa propre vie. Ces moments de l’existence passent plus ou moins séquentiellement : le deuil de l’enfance, de l’innocence, de l’école, de la vie improvisée, de son premier amour, de sa vie de famille, de sa vie dite « active », de la diversité des possibilités à venir, des nouvelles expériences, des voyages, de sa santé, de sa tête, puis de sa vie entière. À la suite d’un revers, certains deuils s’imposent : celui de la perfection et celui de sa vie d’avant. » Extrait de : « En as-tu vraiment besoin ? Livre de Pierre-Yves McSween page 345

En conclusion, le vaccin contre l’échec est d’apprendre à faire des deuils au quotidien. D’accepter d’effectuer des modifications, de laisser aller sa vie d’avant et accepter son imperfection. C’est d’accepter de faire des modifications dans ses façons de faire, d’accepter le changement plutôt que de refuser de voir la réalité et de se diriger vers l’échec.

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